Je sors métro gambetta, dans l’escalator
J’entends déjà l’accordéon, le tambourin
Des pulsations de vie, de couleurs au matin
Une racaille exaltée parade en stentor
‘1 eurooo !’ crie-t-on comme à l’article de la mort
Des marchands histrions pour des clients badins
Puis là un clochard hurle un message sibyllin
Est-ce qu’il se prend pour un grand redresseur de
torts ?
Au bistrot les poivrots ont le délire comique
Les étudiants fument et discutent du cosmique
Dans un coin un couple de jeunes gens se sépare
Là, un mec défoncé revient d’une longue fête
Les cris des maraîchers résonnent dans sa tête
Wazemmes vie tourbillon , poésie barbare.