01/04/2014

Rondel

Ta peau et ma bouche manouche
Et, pourtant, mes yeux sur tes lèvres
Butinant, petit oiseau-mouche,
Vont, aussitôt, fuyant les fièvres.
 
Et toi que cela n'effarouche
Tu me dis : "non, je ne me sevres.
Ta peau et ma bouche manouche."
Et, pourtant, mes yeux sur tes lèvres
 
Regard indécent presque louche
Tu me dis : "les yeux sont orfèvres,
C'est d'eux que le monde découche"
Et, pourtant, mes yeux sur tes lèvres

Ta peau et ma bouche manouche.