16/12/2013

Ecriture automatique

A partir de ces trois mots : "Mozart l’Égyptien" :

Prendre le ping-pong, s'attabler mais assis sur la table une bière à la
main. Prendre le ping-pong comme on prend un bateau. Les vagues secouent la
table. Mon verre s'envole, une rafale. Je le vois partir, s'envoler. Il
monte, toujours plus haut dans le ciel. Puis se casse, la bière est
vaporisée. Le ciel est devenu jaune, je suis ébloui. J'avais oublié Mozart
et puis l'Egypte aussi. Mettons que cela se passe sur le Nil et que la table
de ping-pong soit notre radeau. Elle flotte, c'est une croisière sur le Nil
en table de ping-pong. C'est agréable, je suis bien malgré la table
qui semble être miniature sous mes pieds. Et Mozart merde, je l'avais oublié.
Mozart, Mozart, Mozart. Voilà c'est bon tu es content, on a parlé
de toi? Mais quel ego! Go! Go to where? Mais sur le Nil bien sûr! La table
flotte puis s'ouvre, non en fait elle ne s'ouvre pas elle se replie en deux.
Les deux parties à la verticale. Je suis pris en sandwich dans la table de
ping-pong qui va couler. Et voilà, je suis tout plat comme un égyptien qui
marche sur une fresque. Aplati comme un égyptien. Mozart, Mozart, Mozart.
Vas-y joue un peu de musique, tu serviras à quelque chose et ça nous
consolera d'être tout aplatis.