19/03/2013

Farcir un texte : l'augmenter par l'intérieur


- Le changement sans le risque.
 
- Le changement de vie sans toi, c'est le risque
 
- Le changement de style de vie, sans toi mon coiffeur. C'est aimer le risque.
 
- Vouloir le changement de style, de look ; la vie sans limites avec toi mon coiffeur. C'est aimer vraiment! Le risque, c'est autre chose.
 
- Promettre ou vouloir le changement de style, de look ; la vie sans limites, quelle démagogie! Avec toi mon coiffeur, c'est comme ça, je sais ce qu'il faut aimer. Vraiment le risque c'est vouloir autre chose chaque matin.
 
- La politique, c'est promettre ou annoncer mais ne pas vouloir le changement de style, de look. La vie sans limites, quelle démagogie! Avec toi mon coiffeur, c'est comme ça, on en parle, je sais ce qu'il faut aimer et voter. Vraiment le risque, c'est vouloir autre chose chaque matin.
 
- La politique en famille, c'est promettre ou annoncer mais ne pas vouloir le changement pour demain. Occuper la salle de bain ; le style de l'époque, le look, c'est important pour la vie. Mais certains, je vous le dis, sans limites y passeraient des heures. Quelle démagogie alors qu'avec toi, mon coiffeur, c'est comme ça depuis des années on en parle et je sais qu'après, en un coup de peigne, juste ce qu'il faut, je vais aimer et pouvoir aller voter, si c'est jour de vote, dans les premiers. Vraiment je ne prendrais pas le risque d'une coiffure compliquée, sinon c'est ne pas pouvoir rester, mais peut-être est-ce vouloir autre chose, au lit chaque matin.
 
- Parler de la politique en famille, c'est à coup sûr promettre ou annoncer une engueulade mais ne pas vouloir le changement, des relations plus apaisées pour demain. Oui par exemple, les piquets de grève, c'est comme occuper la salle de bain. Suivant le style de l'époque, le look, les positions, on dit installer un rapport de forces ou prendre en otage. C'est important pour cela le choix des mots dans la vie. Mais certains, je vous le dis, sans limites à la bienséance, y passeraient des heures sur ce genre de thèmes. Quelle démagogie, penser que c'est là, autour d'un poulet roti, que les choses changent alors que justement la famille est le lieu des immobilismes. Qu'il faille le rappeler avec toi autour de la table, mon frère - espèce de coiffeur de cheveux en quatre - c'est comme ça depuis des années mais ça me dépasse. On en parle et je sais bien qu'après, en un coup de peigne et une rasade de mirabelle, juste ce qu'il faut bien sûr. Je vais t'aimer, de cet amour fraternel parfois rude mais si fort, et pouvoir aller voter, si c'est jour de vote, m'isoler dans l'isoloir sans que les premiers moments de nos retrouvailles pèsent sur mon choix. Vraiment si ce n'était toi, je ne prendrais pas le risque de me montrer avec une coiffure compliquée de drag queen au village. Mais s'arrêter sur le regard des autres qu'est-ce sinon c'est ne pas pouvoir rester amis, car toi tu es le leur à ces ploucs. Mais peut-être est-ce là la différence, vouloir autre chose au lit, chaque matin comme chaque soir.