01/05/2013

Des mots pour une histoire


Des mots (Judoka-Carioca-Pivoine-Chignon-Calligraphier-Origami-Baleinier-Bonzaï-Mont Fuji-Cerisier-Wasabi) et deux personnages (Violetta et Tony) pour faire une histoire :

Au petit matin, en bas du Mont Fuji, sa mère crie : « Tony !!! Violeta n’a toujours pas reçu de lettre depuis des mois. Fais l’effort un peu !!! ». D’efforts, il était tout, que d’entendre sa mère crier dés 9.30 le matin, si fort que même les baleiniers installés au milieu du pacifique Est pouvaient l’entendre. D’efforts toutefois, il n’était rien pour Tony que d’écrire à son amie restée en France. Il l’imaginait en train de lire ses mots, sous le cerisier du jardin. Il la voyait, belle comme un cœur, son chignon sur la tête (Tony préférait les filles avec les cheveux attachés). Il rêvait d’elle, en dehors de tout aspect littéraire, comme la femme qui l’attendait. Cette passionnée d’art japonais qui adorait  calligraphier pour les adultes, et faire des origamis pour les enfants.
Sa mère voulait que Tony soit judoka. Mais Tony préférait la danse. Il voulait intégrer le cours de Flor CARIOCA pour apprendre la samba avec l’une des professeurs les plus reconnues de France. Avec Violeta, pour ne pas s’oublier, les deux enfants s’étaient fait offrir par leurs parents un bonsaï chacun. Le deal était que chacun s’occupe de son arbuste pendant leur séparation. Lors de leurs retrouvailles ils compareraient leurs œuvres. Tony savait déjà comment aller se passer l’après-midi des retrouvailles. Installés dans le jardin, au milieu des pivoines, ils mangeraient des makis saumon-avocat qu’ils tremperaient dans cette sauce soja salée mélangée avec du wasabi.
Il retrouverait son aimée, et se jurerait probablement de ne plus la quitter.