01/05/2013

Des mots pour une histoire


Des mots (Judoka-Carioca-Pivoine-Chignon-Calligraphier-Origami-Baleinier-Bonzaï-Mont Fuji-Cerisier-Wasabi) pour faire une histoire (ou une lettre) :


Chère Tata,

Cela fait longtemps que je ne t’ai pas écrit, mais là j’ai un tas de chose à te raconter.

Si je prends dans l’ordre de la semaine : lundi, je n’ai pas travaillé. Mon chef m’a demandé de décaler ma semaine de travail : je fais mardi-samedi au lieu de vendredi. Il faisait beau, j’en ai profité pour calligraphier un alphabet gothique de toute beauté sous le cerisier. Il commence à fleurir, c’est très joli. Peut-être y aura-t-il des cerises cette année ? Je me souviens qu’une année je m’étais intéressée aux bonsaïs, qui ne sont rien d’autre que des arbres normaux qu’on empêche de se développer en ligaturant certaines racines. Je me demande si des bonsaïs de cerisiers feraient des mini-cerises… ?

Le lendemain, je reprends le chignon de rigueur pour que les cheveux tiennent sous la charlotte, et je vais travailler. Mon chef m’a fait 2 fois des compliments dans la journée, j’étais rouge comme une pivoine. Mais ça fait du bien de temps en temps. J

Mardi soir, comme toutes les semaines, karaté. Nous préparons le gala des arts martiaux. En plus des karatékas, il y aura les judokas et les membres du club de kung-fu. Le thème du décor sera bien sûr le Japon, avec des arbres en fleurs (comme celui de mon jardin, tiens !) et le Mont-Fuji en carton-pâte derrière. Je ne sais pas si ça va bien rendre, on verra. Une des mamans doit aussi faire des fleurs en origami pour mettre dans les cheveux des filles. Ca devrait être joli !

Mercredi, à la basse, la chanteuse n’était pas là. Nous avons donc fait des bêtises instrumentales, en essayant de retrouver des airs connus, de Smoke on the Water, à la Carioca des Nuls, en passant par la musique de Super Mario. Des bêtises donc…

Jeudi, resto avec les collègues pour arroser la très proche signature de ma maison. J’aurai les clés jeudi prochain J. On est allés dans un resto chinois, mais chinois au sens large. Il y avait aussi des sushis avec wasabi et sauce soja. Et du gingembre. Miam, qu’est-ce que j’aime ça ! Je ne sais pas comment ils le rendent rose comme ça, mais je m’en fous, c’est très bon !

Vendredi, donc ce soir : je vais finir du boulot assez tôt, mon cher et tendre devant aller travailler à Paris, il m’a tirée du lit à 5h. J’ai épaté les opérateurs en étant dans l’atelier peu après 6h. Cet après-midi, je vais avancer dans mes cartons, ça commence à urger. Et peut-être finir le bouquin pour gamin que j’ai trouvé sur un banc en me promenant : Tempête sur un baleinier. Comme je l’ai dit, c’est un livre pour enfants, c’est écrit gros et ça ne force pas trop sur le ciboulot. Je pourrai peut-être même aller le remettre sur le banc dans la foulée. Des fois qu’il y ait d’autres curieux.

Programme du WE : il faudrait que je rattrape les contraintes que j’ai en retard, mes amis d’Oulipouet (j’ai auto-baptisé le groupe comme ça) doivent se dire que j’abuse à ne jamais rendre les textes, et encore moins à l’heure… Mais je n’y crois pas trop car je vais emballer mon ordinateur assez vite. Klaus arrive d’Allemagne demain pour m’aider à faire mes cartons. Et un peu pour me voir aussi. Et je dois aller avec mon cher et tendre lui trouver un costume pour le mariage des copains dont je t’ai parlé la dernière fois. J’aimerais bien qu’on ait une cravate et un foulard assortis. Mais pour ça il faut que je me décide sur comment je m’habille, je n’ai toujours pas avancé sur la couture de ma robe. Il faudra que tu m’aides la prochaine fois qu’on se verra.

Je te fais de gros bisous

Jeanne