23/05/2013

Une critique de film en 300 mots


Premium Rush

Ça roule, ça va vite, ça fuzze et ça vanne. C'est ça Premium Rush : Un film qui va à la vitesse d'un vélo lancé à toute allure à travers les rues de New York City filmé sous tous les plans, même celui d'un Google Map crée pour l'occasion. C'est drôle sans être hilarant, ça va vite sans être une formule 1. C'est gentiment romantique et normalement sans surprise.
Wylee donc, coursier sans frein, se voit faire une course pour une amie. Mais l'enveloppe, objet de la dite course attire les convoitises et notamment celle d'un flic corrompu. S'ensuit des courses-poursuite dans les rues de New York souvent engorgée. La petite originalité porte sur les quelques bouts de mise en scène notamment lorsque l'on voit Wylee étudier les différentes possibilités de passages à travers les voitures sans se faire percuter. Également, le recours à l'infographie pour montrer au spectateur le parcours qu'il convient d'emprunter pour aller d'un point A à un point B. L'utilisation du flashback est bien amenée, et le film n'a pas de longueurs particulières qui seraient dues à un scénario qui serait inefficace.
Le scénario justement fait également la part belle à la communauté des coursiers à vélo, entre compétition et solidarité, entre courses cyclistes et petites amourettes. Ne vous fiez pas au sous-titre français "course contre la mort" racoleur à souhait (ça fait bien longtemps que l'on connait l'incompétence des distributeurs à re-titrer en français ou alors à ne pas laisser le titre original), pour un samedi soir, tranquille, au fond du canapé avec un paquet de pop-corn coincé entre les genoux, Premium Rush sera largement suffisant. On ne ressortira pas du film plus intelligent, ni plus idiot. Simplement avec la douce impression d'avoir passé un moment agréable avec Joseph Grodon Lewitt que l'on ne voit pas suffisamment souvent au cinéma malgré sa forte impression dans le dernier Batman de Chritopher Nolan.